Lundi 6/10 et Ma 7/10/08
Explication : La Paz est encaissée dans un canyon : les riches sont en bas (vers 3400 m) et les pauvres sont en haut (4200 m) ; et 800 m de dénivelé cela compte... Nous logeons entre les deux, dans le centre historique et commercial.
La ville, découverte avec une fête de quartier près de l'hôtel, nous a un peu déçus, surtout à cause de la pollution. Et oui ! Comme ça monte partout, les vieilles voitures et surtout les vieux bus (Chevrolet, Dodge) crachent leur fumée noire irrespirable.
Et notre premier ennui (évité de justesse) s'est produit : Daniel a voulu prendre des renseignements "economicos" à la Chambre des Députés. On lui a expliqué d'aller un peu plus loin dans la rue. Nous allions renoncer quand survient un homme en costume qui se propose aimablement de nous y conduire. Nous marchons un peu et soudain il hèle un taxi alors que nous venions d'en dépasser une dizaine. Bizarre ! Maguy déjà sent du louche, mais Daniel la rassure en prétextant : "IL nous accompagne". Nous roulons un peu. Notre "guide" nous présente alors sa carte de police. Hum ! Hum ! Bientôt le taxi prend un nouveau passager qui, en montant, déballe ses papiers. Pourquoi ? C'en était trop... Au premier ralentissement, nous avons bondi hors de la voiture... laissant là le faux policier et ses complices. Ouf ! Et cela s'est produit au pied du Parlement cerné de flics... Mais il paraît que c'est fréquent à La Paz pour extorquer aux gringos : argent, carte bancaire, etc...
Ce matin nous nous sommes rendus en "Chevrolet" à la Vallée de la Lune. Jolie promenade. Il vient de tomber une grosse averse, mais nous nous préparons à joindre SUCRE.
Passage en bac à Tiquina : 3 bolivianos (Le car s'arrête, traverse sur un bac spécial ; les passagers passent sur un autre bateau et récupère le bus)
Bus pour la vallée de la Lune : 8 bolivianos
Repas à Angelo Colonial (bien) et au Pot Colonial (bof !) - Eviter le Restaurant 100% Natural : tout est congelé et la purée est en flocons... c'est naturel !
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